Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson à Manille, le 6 août, lors d'entretiens en marge du forum de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. |
Ce lundi s'ouvre dans la capitale des Philippines,
Manille, le 50e forum de l'Asean, l'Association des Nations de l'Asie du
Sud-Est. Un rendez-vous annuel qui réunit les chefs de la diplomatie de 26 pays
et de l'Union européenne. A l'ordre du jour : les questions de sécurité en
Asie-Pacifique. Durant le week-end, les nombreuses rencontres bilatérales et
réunions ministérielles ont été dominées par la menace nucléaire nord-coréenne
et l'épineuse question de l'expansionnisme chinois en mer de Chine méridionale.
Après l'adoption à l'unanimité au Conseil de sécurité de
l'ONU de nouvelles sanctions sévères à l'encontre de la Corée du Nord, une
initiative américaine, soutenue par Pékin et Moscou, le chef de la diplomatie
américaine Rex Tillerson a voulu aller encore plus loin à Manille, en tentant d'isoler diplomatiquement le régime de
Pyongyang, pour qu'il renonce à ses ambitions nucléaires.
Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a
quant à lui donné la priorité au dialogue et préconisé au terme d'une rencontre
avec son homologue nord-coréen Ri Yong-ho de relancer les discussions à 6, un
processus gelé depuis 2009.
Autre sujet qui a largement dominé les rencontres du
week-end et qui sera au coeur des discussions de sécurité régionale ce lundi :
la domination chinoise en mer de Chine méridionale. Pékin en revendique la
quasi-totalité et a renforcé ces dernières années sa présence dans cette mer
stratégique.
Le Vietnam voulait durcir le
ton face à Pékin, le Cambodge fidèle allié de la Chine était contre. Au final,
l'Asean a adopté une feuille de route en vue de négocier un code de bonne .
Par RFI Publié le 06-08-2017
Modifié le
06-08-2017 à 22:29
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