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mardi 14 novembre 2017

Asean: comment faire contrepoids à la puissance chinoise sans l'aide américaine?

Les présidents américain et philippin, Donald Trump et Rodrigo Duterte, ce dimanche 12 novembre 2017 à Manille pour le sommet de l'ASEAN.REUTERS/Jonathan Ernst

Les présidents américain et philippin, Donald Trump et Rodrigo Duterte, ce dimanche 12 novembre 2017 à Manille pour le sommet de l'ASEAN.REUTERS/Jonathan Ernst
Donald Trump assiste, ce dimanche 12 novembre 2017 à Manille, au sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. Et ce, alors que les Etats-Unis se désengagent progressivement de la scène internationale et mènent une politique protectionniste, tandis que la Chine avance ses pions. Le défi est donc de taille pour les 10 pays membres de l’Asean : comment tenter de faire contrepoids à la puissance chinoise sans l’aide américaine ? Délicat, d'autant que ces Etats ne forment pas un bloc uni.

Les 10 Etats membres de l'Asean sont divisés face à une Chine qui avance méthodiquement ses pions en Asie du Sud-Est. C’est tout particulièrement le cas dans le dossier de la mer de Chine méridionale, où Pékin affirme à grande vitesse sa souveraineté face aux revendications de ses rivaux, parmi lesquels quatre sont membres de l'organisation régionale (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei).
Certains ont toutefois assoupli leur opposition face aux revendications et agissements de Pékin en mer. Alors que le président philippin Benigno Aquino était parmi les détracteurs les plus virulents de la stratégie du « fait accompli » menée par la Chine dans l'archipel des Spratleys, allant jusqu'à faire désavouer cette politique par un tribunal international, Rodrigo Duterte a pris son contre-pied.
Le successeur d'Aquino à la présidence des Philippines a mené campagne en 2016, dans un pays pourtant très proche des Etats-Unis historiquement, sur l'idée d'un réchauffement des relations avec Pékin, afin d'obtenir des investissements chinois pour aider son archipel à se développer. Aussi, Rodrigo Duterte se dit désormais prêt à partager avec les Chinois les ressources naturelles réelles et supposées de sa propre Zone économique exclusive (ZEE).

Pékin compte aussi d’indéfectibles alliés au sein de l’Asean : le Laos ou encore le Cambodge, grand bénéficiaire de la « diplomatie du chéquier ». Longtemps adepte d’un langage de fermeté, comme le Vietnam et les Philippines, la Malaisie, devenue un partenaire commercial majeur de la Chine, profite désormais aussi des financements chinois pour développer ses propres infrastructures.
En mer de Chine, le Vietnam se croit dans son droit aussi et ne veut pas céder
D’autres restent méfiants. C’est le cas de Singapour et du Vietnam, qui occupe encore de multiples positions dans les Spratleys, comme les Philippines d'ailleurs. Sauf qu'Hanoï, vieil adversaire de la Chine aux revendications antagonistes au sujet de ces eaux - que les Vietnamiens appellent la « mer de l'Est » -, se retrouve de plus en plus isolé au sein de l’Asean dans sa volonté de résister à l'avancée de Pékin.
Difficile, dans ces conditions, alors que la Chine joue pleinement la carte des relations bilatérales et des capitaux en abondance, de définir une véritable stratégie commune et d'agir comme une seule entité. Rodrigo Duterte exhorte les pays d’Asie du Sud-Est à accélérer l'intégration économique régionale pour pouvoir garder les travailleurs qualifiés chez soi et éduquer « ceux qui sont laissés pour compte ».
C'est dans ce contexte que Donald Trump est attendu. Son prédécesseur Barack Obama prenait fait et cause pour la lutte contre la militarisation de la mer de Chine du Sud, animant un axe - désormais affaibli - allant du Japon au Vietnam en passant par les Philippines, afin de contrer la position chinoise, et n'hésitant pas à déployer ses navires de guerre en reconnaissance. Quid de Donald Trump ?
Samedi, le président américain, qui ne semble pas si éloigné de la position de la précédente administration, s'est entretenu avec les autorités vietnamiennes à Hanoï en sujet de la mer de Chine méridionale. Il se pose plutôt en médiateur. Mais après celles de Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama, cette quatrième visite d'un président américain depuis la fin de la guerre en 1975 a validé deux décennies d'un rapprochement spectaculaire entre ces deux anciens ennemis

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