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lundi 4 décembre 2017

Corée du Nord - États-Unis: de menaces en menaces, la crise va-t-elle finir par déraper?


INTERNATIONAL - "On va s'en occuper". La réponse laconique de Donald Trump au nouveau tir de missile intercontinental de Pyongyang, mardi 28 novembre, entraîne des interrogations. Alors que la tension croît de nouveau entre les États-Unis et la Corée du Nord, la perspective d'un conflit armé imminent refait surface, tant le président américain et son homologue Kim Jong-un apparaissent imprévisibles.

Lors du Conseil de sécurité de l'ONU réuni ce mercredi 29 novembre en urgence pour discuter de ce dernier tir de missile intercontinental,
les Etats-Unis ont appelé tous les pays à couper leurs relations diplomatiques et commerciales avec la Corée du Nord, menaçant de "détruire complètement" le régime nord-coréen "en cas de guerre", selon l'ambassadrice américaine Nikki Haley. Avec son dernier tir de missile, la Corée du Nord "a choisi l'agression" plutôt qu'un processus pacifique. "Le comportement de la Corée du Nord est de plus en plus intolérable", a lancé la diplomate,

Mardi, le leader nord-coréen a affirmé que son pays était devenu un Etat nucléaire à part entière, après avoir testé avec succès un nouveau type de missile susceptible de frapper n'importe où aux Etats-Unis. Un nouveau défi pour Donald Trump, qui avait assuré que le développement de telles capacités "n'arriverait pas", tout en menaçant le régime nord-coréen: "la Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les États-Unis, sinon elle devra faire face au feu et à la colère."
D'invectives en surnoms douteux, la question est de savoir si ces menaces pourraient entraîner une guerre nucléaire, potentiellement dévastatrice pour l'ensemble de la planète. Mais ls spécialistes du conflit sont pour leur part moins catastrophés.
Encore loin d'un conflit armé
"Les deux pays n'ont aucun intérêt à se faire la guerre", tranche le chercheur de la Fondation pour la Recherche Stratégique, Antoine Bondaz, au HuffPost. D'un côté, Kim Jong-un sait qu'un conflit armé l'opposant aux États-Unis entraînerait la disparition de son régime. De l'autre, les Américains sont conscients qu'une intervention militaire aurait "un coût humain et économique considérable", explique ce spécialiste du régime de Kim Jong-un.
Selon lui, "il n'est pas sûr que des bombardements réduisent la capacité militaire de la Corée du Nord". En revanche, ces éventuelles frappes entraîneraient, sans aucun doute possible, une réponse militaire de Pyongyang et pourraient donc causer des dégâts considérables, notamment en Corée du Sud, allié proche des États-Unis.
Autre conséquence dans la région: de telles actions militaires mettraient les dirigeants chinois dans l'embarras, encore plus qu'ils ne le sont aujourd'hui. Liée à la Corée du Nord depuis 1961 par un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle, la Chine ne peut pourtant pas fermer les yeux sur la menace que représente Kim Jong-un. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a même exprimé sa "vive inquiétude" et son "opposition" après le nouveau tir de missile. Cependant, ils n'accepterait sans doute pas de voir la Corée du Nord réduite en cendres, ce qui induirait une Corée réunifiée et donc alliée des États-Unis.
"Le scénario militaire est possible", estime Antoine Bondaz, mais il entraînerait un coût économique et géopolitique que les États-Unis veulent éviter. C'est pourquoi le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson ne cesse de répéter que les "options diplomatiques" restent "sur la table."
Vers l'ouverture diplomatique?
Et si certaines capitales frémissent à l'idée d'une Corée du Nord nucléaire, d'autres pourraient y voir une possibilité d'ouverture diplomatique. Le but ultime de Kim Jong-un a toujours été de représenter une menace crédible de frappe nucléaire contre les Etats-Unis. Il assimile souvent son arsenal nucléaire à une "épée chérie", capable de protéger le pays d'une invasion de "l'ennemi impérialiste" américain.
Le Nord a toujours maintenu que ses armements nucléaires étaient non négociables et qu'il ne s'adresserait aux Etats-Unis que d'égal à égal. C'est la position qu'il dit avoir atteinte désormais. Le communiqué officiel sur l'essai du missile contient une "déclaration solennelle": le Nord se comportera toujours en "puissance nucléaire responsable" et ne représentera aucun danger pour les pays tiers tant qu'il n'est pas lui-même menacé.
Force est de constater que les pressions considérables exercées sur Pyongyang ne l'ont pas fait bouger d'un pouce et les appels au dialogue devraient donc se multiplier. "Chacun sait que ces sanctions sont insuffisantes pour changer quoique ce soit. Il serait plus efficace d'interdire l'envoi de travailleurs étrangers et de couper le robinet du pétrole par exemple", explique le directeur de l'Institut d'histoire sociale, Pierre Rigoulot, au HuffPost.

S'asseoir à la même table qu'un pays qui est parvenu à son objectif en violant systématiquement de multiples résolutions de l'ONU constituerait un recul pour la communauté internationale, mais reste une des options les plus crédibles. "Démilitariser la Corée du Nord n'est pas un objectif possible à court terme (...) mais la communauté internationale peut mettre une pression maximum sur Pyongyang pour pousser Kim Jong-un à négocier, et à terme obtenir un gel des capacités militaires", détaille le spécialiste Antoine Bondaz.
Pierre Rigoulot se montre cependant plus pessimiste quant aux résultats de ces pourparlers. "Les négociations ne servent a rien. Cela fait des années que l'on discute en vain", explique-t-il, avant de dénoncer l'attitude nord-coréenne: "ils utilisent les négociations pour gagner du temps et peaufiner leur travail balistique."
29/11/2017 18:33Anthony Berthelier

Journaliste au HuffPost

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