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lundi 4 décembre 2017

Les Etats-Unis redemandent à la Chine de couper ses livraisons de pétrole à la Corée du Nord


Donald Trump et le président chinois, Xi Jinping, le 9 novembre à Pékin. FRED DUFOUR / AFP
Après le nouveau tir de missile nord-coréen, le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, a réitéré, jeudi 30 novembre, l’appel à la Chine afin qu’elle cesse ses livraisons de pétrole à la Corée du Nord, arguant qu’il s’agit de la meilleure arme pour encourager des négociations sur le programme nucléaire nord-coréen.
« Je pense que les Chinois font déjà beaucoup, mais nous pensons aussi qu’ils peuvent faire plus avec le pétrole. Nous leur demandons vraiment de couper davantage les livraisons de pétrole », a-t-il dit en recevant son homologue allemand, Sigmar Gabriel, à Washington. « C’était l’arme la plus efficace la dernière fois que les Nord-Coréens sont venus à la table des négociations », a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, dans un tweet matinal, le président américain, Donald Trump, avait déploré que l’envoi d’un émissaire chinois auprès des autorités nord-coréennes n’ait eu aucun effet. « L’émissaire chinois, qui vient de rentrer de Corée du Nord, semble n’avoir eu aucun impact sur le petit homme-fusée », a écrit M. Trump, reprenant le surnom dont il affuble le leader nord-coréen, Kim Jong-un.
Pékin avait envoyé à la mi-novembre un « représentant spécial » en Corée du Nord. Officiellement, cet émissaire du président Xi Jinping avait été chargé d’informer le pouvoir nord-coréen des développements liés au congrès quinquennal du PCC, qui s’est tenu à la mi-octobre. Son déplacement suivant toutefois de quelques jours la tournée en Asie de M. Trump, qui avait appelé Pékin à renforcer la pression sur Pyongyang sur le dossier du nucléaire, il ne faisait guère de doutes pour les observateurs que ce dossier allait être au menu de cette visite.

Menace de « détruire complètement » le régime de Kim Jong-un

Mercredi, le président américain s’était entretenu avec le président chinois, Xi Jinping, « à propos des actions provocatrices de la Corée du Nord ». Lors de cette conversation téléphonique, M. Trump avait appelé Pékin à « utiliser tous les leviers disponibles pour convaincre la Corée du Nord d’abandonner ses provocations et de retourner sur la voie de la dénucléarisation », a écrit la Maison Blanche dans un communiqué.
Les Etats-Unis appellent tous les pays à couper leurs relations diplomatiques et commerciales avec la Corée du Nord, a par ailleurs dit, mercredi, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies (ONU), Nikki Haley, en menaçant de « détruire complètement » le régime de Kim Jong-un « en cas de guerre »« Le comportement de la Corée du Nord est de plus en plus intolérable », a lancé la diplomate, lors d’une réunion du Conseil de sécurité convoquée en urgence.

Dans un tweet, Donald Trump a aussi écrit que « d’importantes sanctions supplémentaires [seraient] imposées à la Corée du Nord aujourd’hui », sans toutefois préciser lesquelles.
« Je viens juste de parler avec le président chinois, Xi Jinping, à propos des actions provocatrices de la Corée du Nord. D’importantes sanctions supplémentaires seront imposées à Pyongyang aujourd’hui. Nous allons nous occuper de cette situation ! »
Mme Haley a évoqué la fin de la fourniture de pétrole par la Chine.
Emmanuel Macron s’est lui aussi exprimé sur la situation, déclarant, lors d’une interview à France 24 et à Radio France internationale, après avoir condamné le tir, « nous devons maintenant accroître les sanctions ». Le chef de l’Etat a ajouté qu’il comptait « notamment beaucoup sur la Chine et la Russie pour prendre les sanctions les plus difficiles et les plus efficaces sur la Corée » du Nord.

« Double moratoire »

Entre la Chine et les Etats-Unis, les négociations à propos de la stratégie à adopter face à la Corée du Nord restent vives. Pékin milite pour un « double moratoire » : le gel des exercices militaires conjoints entre Washington et Séoul contre le gel des programmes militaires nord-coréens. Mais les Etats-Unis rejettent cette possibilité. La Chine n’a pas manqué de saisir la balle au bond après ce dernier essai, réitérant sa proposition de compromis et appelant Washington et Pyongyang au dialogue.
Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a déclaré mercredi que son pays était devenu un Etat nucléaire à part entière après le test réussi d’un nouveau type de missile « capable de frapper la totalité du territoire américain ». Un sérieux camouflet pour Donald Trump, qui avait assuré que le développement de telles capacités « n’arriverait pas ».
 Premier tir depuis septembre
Le missile tiré mardi – le premier depuis le 15 septembre – aurait été lancé depuis la région de Pyongsong, au nord de la capitale, dans la province de Pyongan du Sud, vers 2 h 48 (heure locale). Il aurait parcouru 960 km vers l’est et atteint une altitude de 4 500 km. Le vol aurait duré cinquante-trois minutes.
Dans un communiqué diffusé par l’agence de presse officielle KCNA, Pyongyang dit avoir tiré un missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-15, plus performant que son prédécesseur, le Hwasong-14, et qui s’est abîmé en mer du Japon dans les eaux internationales. Dans un premier temps, la chaîne de télévision publique japonaise NHK avait évoqué une chute dans la zone économique exclusive nippone.
Le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, avait déclaré mardi que « la voie diplomatique rest[ait] viable et ouverte ». « Les Etats-Unis ont toujours la volonté de trouver une voie pacifique vers la dénucléarisation et la fin des actions belligérantes de la Corée du Nord », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Washington a néanmoins réinscrit, le 20 novembre, la Corée du Nord sur la liste du département d’Etat des pays accusés de soutenir le terrorisme, suscitant la colère de Pyongyang. Aujourd’hui, Washington ne dispose plus guère d’options pour accroître la pression sur le régime de Kim Jong-un et doit donc plus que jamais s’en remettre à Pékin.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, convoqué la veille par Tokyo, Séoul et Washington, doit se réunir mercredi pour discuter des essais balistiques de Pyongyang.



Le Monde.fr avec AFP | 



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