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vendredi 15 décembre 2017

Les sanctions de l'ONU n'empêchent pas Pyongyang de vendre des armes à l'Afrique


Onze pays africains sont soupçonnés de poursuivre un partenariat militaire avec le régime de Kim Jong-un. Dans un rapport publié en septembre 2017, des experts onusiens pointent du doigt la Corée du Nord qu'ils accusent d'avoir livré des armes légères à l'Erythrée et à la République démocratique du Congo (RDC), entre autres.


Avoir recours à la Corée du Nord pour se fournir en armes est illégal. Sur le Continent africain, depuis les guerres d'indépendance, le bas coût et la fiabilité de l'armement nord-coréen l'ont rendu très populaire auprès des régimes marxistes. «Pendant la Guerre froide, la Corée du Nord a gagné sa réputation en offrant un entraînement utile et sûr aux soldats africains», explique Samuel Ramani, un des expert de l'ONU à l'origine du rapport et analyste à l'université d'Oxford. 


Le Zimbabwe tient lieu d'exemple patent, notamment dès 1982, lors des premières vagues de répression de l'armée pour mettre fin à la contestattion du Matabeland, dans le sud-ouest du pays, qui fera près de 20.000 morts.


Malgré les sanctions onusiennes infligées dès 2006 à Pyongyang visant à punir le régime nord-coréen pour son programme nucléaire militaire, cette collaboration avec les pays d'Afrique n'a jamais cessé. Outre des livraisons d'armes légères à l'Erythrée et à la République démocratique du Congo, de missiles sol-air au Mozambique, Pyongyang a aussi procédé à la modernisation de missiles et radars en Tanzanie et entraîné soldats et policiers en Angola et en Ouganda.
Les policiers restituent leurs armes à Goma en RDC 21 novembre 2012.
Les policiers restituent leurs armes au Stade des Volcans à Goma, dans l'est de la République Démocratique du Congo, le 21 novembre 2012. © PHIL MOORE / AFP

Des armes nord-coréennes en Tanzanie 

Pour Graham Neville, du centre de réflexion britannique Chatham House,«plus de la moitié des pays africains, soit une trentaine, font encore des affaires» avec Pyongyang. C'est le cas du Bénin, du Botswana, du Mali ou de la Namibie. Cette dernière affirme toutefois avoir annulé tous ses contrats avec des entreprises nord-coréennes. «La rupture est consommée. Même leurs citoyens sont renvoyés chez eux», confirme le ministre namibien chargé des Affaires présidentielles, Frans Kapofi.


Alors que Le Monde affirme que des Casques bleus en Centrafrique ont été vus utilisant des armes nord-coréennes, d'autres Etats africains affirment avoir pris leurs distances avec Pyongyang. C'est le cas du Soudan ou de l'Ouganda qui a expulsé ses conseillers militaires et promis de «pleinement se conformer» aux sanctions de l'ONU.

«Il ne s'agit pas de rompre nos relations»
La Tanzanie assure de son côté avoir réduit ses relations «au minimum»«Nous ne sommes pas en conflit avec la Corée du Nord, mais son programme de fabrication d'armes de destruction massive n'est pas bon pour la sécurité de la planète», s'est justifié le chef de sa diplomatie, Augustine Mahiga.

En novembre 2017, quelque 150 coopérants nord-coréens ont fait leurs bagages en Angola. Les autorités ont justifié une fin de contrat. «Nous avons des obligations internationales à respecter», a concédé son ministre des Affaires étrangères, Manuel Augusto. «Mais il ne s'agit pas de rompre nos relations (...), c'est un pays ami qui nous a accompagnés tout au long de notre Histoire.»

Les échanges commerciaux entre le régime de Kim Jong-un et l'Afrique ont été évalués à environ 200 millions de dollars en 2016. Les sanctions internationales qui pèsent sur la Corée du Nord lui interdisent notamment d'exporter charbon, fer, textile, produits de la pêche, ou encore d'employer des expatriés nord-coréens. Une limitation de ses approvisionnements en pétrole est également prévue. Ce qui pousse le régime de Pyongyang à conquérir le marché noir de l'armement. Un rapport onusien de mars 2016 indique que le pays possède 54 usines d'armement et vend des technologies d'armement depuis 1996.

Par Dominique Cettour-Rose le 12/12/2017 à 13H59

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