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dimanche 7 janvier 2018

A l’ONU, le Conseil de sécurité se divise sur la question iranienne


Les Etats-Unis et la Russie ont affiché vendredi 5 janvier des divisions profondes lors d’une réunion controversée du Conseil de sécurité consacrée à l’Iran, secoué depuis quelques jours par des mouvements de protestations.


« En 2018 nous ne resterons pas silencieux », a ainsi martelé l’ambassadrice américaine, Nikki Haley, en justifiant sa demande dès mardi d’une réunion d’urgence de l’exécutif onusien, qui a provoqué des dissensions entre ses quinze membres. « Si on doit faire des réunions à chaque fois qu’il y a des manifestations dans un pays… », a soupiré un diplomate.

« Le régime iranien bafoue les droits de son peuple », a estimé Mme Haley. Elle a dénoncé les dépenses d’armement iraniennes aux dépens, selon elle, du bien-être de la population« Le message de ce peuple, c’est cessez de soutenir le terrorisme », a-t-elle assuré en réclamant le rétablissement total de l’Internet dans le pays. Un point repris par les Pays-Bas, nouveau membre non permanent du Conseil.

« Prétextes fantaisistes »

« C’est à l’Iran de régler ses propres problèmes », a asséné au contraire l’ambassadeur russe, Vassily Nebenzia en évoquant « une situation interne [qui] est en train de se normaliser » et en accusant Washington de « gaspiller l’énergie du Conseil ». Le diplomate a ensuite évoqué des « prétextes fantaisistes » pour la tenue de cette session, en évoquant une « ingérence dans les affaires intérieures iraniennes ».
La Russie a été soutenue au Conseil par notamment la Bolivie, l’Ethiopie ou la Guinée équatoriale. Il ne faut « pas saper l’autorité du Conseil alors que son unité est cruciale », a souligné l’ambassadeur éthiopien, Tekeda Alemu. « La situation iranienne ne menace pas la stabilité régionale », a abondé l’ambassadeur adjoint chinois, Wu Haiteo, en déniant tout rôle à l’exécutif onusien dans une situation interne à un pays.
Il s’agissait de la toute première réunion du Conseil de sécurité pour 2018 après des vœux d’« unité » formulés le 1er janvier par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

« Vigilance », mais pas d’« instrumentalisation »

Du côté européen, les prises de position ont aussi montré des divisions. Si le Royaume-Uni a jugé tout à fait légitime une réunion du Conseil de sécurité sur l’Iran, la France s’est montrée beaucoup plus prudente. Cette semaine, le président Emmanuel Macron avait plaidé la modération et mis en garde contre un risque de « guerre » si les discours belliqueux venus des Etats-Unis, d’Israël ou d’Arabie saoudite se poursuivent.
Vendredi, son ambassadeur à l’ONU, François Delattre, a souligné qu’il fallait observer de la « vigilance » pour la liberté d’expression en Iran. Mais il ne faut « pas d’instrumentalisation » de cette situation « de l’étranger ». Cette approche mesurée a été partagée par la Suède et le Pérou, autre nouveau membre non permanent du Conseil.
Dans une lettre adressée mercredi aux Nations unies, Téhéran, soutenu par Ankara, avait dénoncé les « ingérences » de Washington à son égard. Ces accusations ont été reprises vendredi par son ambassadeur devant le Conseil de sécurité


Le Monde.fr avec AFP et Reuters |
 

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