Après
les raids aériens d'Israël samedi contre des cibles iraniennes et syriennes en
Syrie, le secrétaire général de l'ONU a appelé à une désescalade immédiate.
"Tout
le monde [doit]
travailler à une désescalade immédiate et inconditionnelle de la
violence". C'est le sens de l'appel émis samedi soir par le secrétaire
général de l'ONU, Antonio Guterres. Ce dernier "suit de près l'escalade
militaire en Syrie et la dangereuse extension
du conflit au-delà de ses
frontières", a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, qui a
également rappelé que toutes les parties concernées devaient respecter le droit
international.
L'appel d'Antonio Guterres survient après qu'Israël a mené
samedi une série d'attaques aériennes en Syrie, frappant des cibles militaires
syriennes mais aussi "iraniennes". Ces violences, dans lesquelles un
pilote israélien a été gravement blessé lors du crash de son F16, constituent
la plus sérieuse confrontation entre intérêts israéliens et iraniens depuis
2011 et le début de la guerre en Syrie.
Risques d'escalade
Ces
hostilités suscitent des spéculations sur une possible escalade, après des mois
de crispations grandissantes coïncidant avec le cours pris par le conflit
syrien, en faveur du régime de Bachar al-Assad, un ennemi d'Israël soutenu
militairement par la Russie, mais aussi par deux bêtes noires de l'État hébreu:
l'Iran et le Hezbollah libanais.
Israël
a dit ne pas chercher l'escalade, mais a prévenu que l'Iran et la Syrie
jouaient "avec le feu" et qu'il était prêt à toutes les éventualités.
Moscou a ainsi exprimé sa "profonde inquiétude".
LEXPRESS.fr avec AFP
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