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dimanche 15 avril 2018

Frappes des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni en Syrie : ce que l’on sait


Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont déclenché dans la nuit de vendredi à samedi des frappes concertées en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad. La Russie a alors annoncé convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.


Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui doutaient jusque-là des représailles à mettre en œuvre, ont déclenché dans la nuit de vendredi à samedi des frappes concertées en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad. La Russie a elle annoncé convoquer une réunion durgence du Conseil de sécurité de lONU. Voici ce que lon sait:

Les forces engagées

L’état-major français a confié la mission de bombardement à plusieurs chasseurs Rafale, selon une vidéo diffusée par l’Elysée et la ministre des Armées Florence Parly.


Londres a utilisé quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force, équipés de missiles Storm Shadow. Les Etats-Unis ont tiré des «types de munitions divers», dont des missiles de croisière Tomahawk. D’après Fox News, des bombardiers à long rayon d’action B-1 ont aussi été engagés.
Le ministre américain de la défense Jim Mattis a précisé que les forces américaines avaient employé deux fois plus de munitions que pour la frappe américaine d’avril 2017 sur la base militaire d’Al-Chaayrate, près de Homs. La défense anti-aérienne syrienne est elle entrée en action mais aucune perte humaine n’a été à déplorer côté américain, selon le Pentagone.

Les cibles visées

Les Britanniques ont indiqué avoir frappé un complexe militaire - une ancienne base de missiles - à 24 kilomètres à l’ouest de Homs, «où le régime est supposé conserver des armes chimiques». Le président français Emmanuel Macron a souligné que les frappes françaises étaient «circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques».
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Selon le général Joe Dunford, chef d’état-major américain, les forces occidentales ont visé trois cibles liées au programme d’armement chimique syrien, l’une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des centres de recherche scientifique, «plusieurs bases militaires» et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs ont été pris pour cibles.
La télévision d’Etat syrienne a rapporté des «informations» selon lesquelles un «centre de recherches» dans le quartier de Barzé, dans le nord-est de Damas, avait été visé. Les alliés ont selon le Pentagone pris soin d’éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays. La télévision d’Etat syrienne a affirmé que des missiles avaient été «interceptés» à Homs.
A ce propos, l’armée russe a affirmé que la défense antiaérienne syrienne était parvenue à intercepter 71 des 103 missiles de croisière lancés par les Etats-Unis et leurs alliés. «Cela témoigne de la grande efficacité de ces systèmes (antiaériens) et de l’excellente formation du personnel militaire syrien formé par nos spécialistes», a déclaré le général russe Sergueï Roudskoï lors d’une conférence de presse.

Le bilan

Dans la matinée de samedi, l’armée russe a affirmé que les frappes menées par les Etats-Unis et leurs alliés n’avaient en revanche fait «aucune victime» civile ou militaire. «Selon des informations préliminaires, il n’y a aucune victime au sein de la population civile ou de l’armée syrienne», a déclaré le général Sergueï Roudskoï lors d’une conférence de presse.

Les réactions

Le régime syrien a dénoncé samedi une «violation flagrante» du droit international. La Russie, soutien indéfectible du régime de Damas, a par ailleurs vivement réagi. La Syrie, qui a résisté pendant des années à «une agression terroriste», a été frappée par l’opération militaire occidentale alors qu’elle avait «une chance d’avoir un avenir pacifique», a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères.
Quant au régime iranien, il a lui aussi eu des mots très durs. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ainsi qualifié de «criminels» le président américain Donald Trump, son homologue français Emmanuel Macron et la Première ministre britannique Theresa. Pékin a de son côté rappelé samedi être «opposée à l’usage de la force dans les relations internationales» et à un retour «dans le cadre du droit international» et à une «solution politique». «La Chine croit qu’une solution politique est la seule issue possible pour la crise syrienne», a déclaré Mme Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise, dans un communiqué. 

L’ONU a également appelé «tous les Etats membres» à la «retenue» alors que les frappes ont en revanche été jugées «appropriées» par la Turquie et «justifiées» par Israël. Le Canada, par la voix du Premier ministre Justin Trudeau, a au contraire soutenu l’intervention militaire des occidentaux comme la chancelière allemande Angela Merkel qui a déclaré samedi matin que son gouvernement «soutenait» les frappes visant le régime syrien, une «intervention militaire nécessaire et appropriée» après l’attaque chimique présumée menée. L’Union européenne comme l’OTAN ont également apporté leur «soutien» aux frappes qui selon elle vont réduire la capacité du régime à mener d’autres attaques chimiques.

Par LIBERATION, avec AFP14 avril 2018 à 07:45

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