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lundi 23 avril 2018

La Corée du Nord suspend ses programmes nucléaire et balistique



Après la proposition d’une rencontre avec le président américain, Donald Trump, afin de discuter de la dénucléarisation de la péninsule coréenne, Pyongyang a fait un nouveau geste spectaculaire, samedi 21 avril, en annonçant la suspension de ses essais nucléaires et de ses essais de missiles balistiques intercontinentaux. Annoncée par l’agence officielle KCNA, puis par la télévision officielle, la décision, effective le jour même, a été prise lors d’une réunion du comité central du Parti du travail au pouvoir, réuni la veille pour la première fois en six mois.

Dans une résolution consacrée à « la grande victoire de la ligne de suivi simultané du développement économique et de la construction d’une force nucléaire », Pyongyang signale son intention de « démanteler le site d’essais nucléaires situé dans le nord du pays pour démontrer de manière transparente la suspension des tests nucléaires ».


La République populaire et démocratique de Corée (RPDC, nom officiel de la Corée du Nord) s’engage également à participer aux efforts internationaux pour l’interdiction des essais nucléaires. Comme elle l’a toujours affirmé, elle promet de ne jamais utiliser d’armes atomiques à moins d’être menacée ou d’être la cible de provocations nucléaires. L’annonce ne prévoit aucun démantèlement de l’arsenal nucléaire existant. La question des missiles à portée intermédiaire, qui inquiète notamment le Japon, n’est pas non plus évoquée.

A une semaine du sommet des deux Corées




« C’est une très bonne nouvelle pour la Corée du Nord et le monde – Grand progrès ! Impatient de nous retrouver pour notre sommet », a tweeté Donald Trump après l’annonce de Pyongyang. La Maison Bleue, la présidence sud-coréenne, a pour sa part salué « une avancée significative » à même de créer un « environnement positif » pour les deux sommets à venir, d’abord avec Séoul puis avec Washington. Toutefois, le Japon a émis des réserves. Le ministre de la défense nippon, Itsunori Onodera, regrette que la Corée du Nord n’ait pas mentionné « l’abandon de missiles balistiques de courte et moyenne portée ».


Le troisième sommet intercoréen de l’histoire, après ceux de 2000 et de 2007, doit se tenir le 27 avril au « village de la trêve » de Panmunjeom, dans la zone démilitarisée entre les deux Corées. Il réunira le président sud-coréen, Moon Jae-in, et le dirigeant du Nord, Kim Jong-un. Un sommet entre M. Kim et le président américain Donald Trump est aussi envisagé début juin, dans un lieu encore à déterminer. Il s’agirait d’une première historique, aucun président américain en exercice n’ayant jamais rencontré de dirigeant nord-coréen. Les discussions devraient se concentrer sur les activités nucléaires et de développement de missiles de Pyongyang.

Le Nord aurait évoqué la nécessité de mesures de dénucléarisation par étapes et synchronisées. Les Etats-Unis appellent au démantèlement de son programme nucléaire, de manière complète, vérifiable et irréversible.

Un réchauffement engagé par Moon Jae-in

L’environnement favorable observé actuellement contraste avec l’année 2017, durant laquelle les tensions n’avaient fait que s’exacerber dans la péninsule. Pyongyang avait enchaîné les essais de missiles, dont certains capables d’atteindre le territoire américain, et mené son sixième essai nucléaire. « La grande cause historique qui consistait à mettre au point une force de frappe nucléaire est réalisée », s’était alors félicité Kim Jong-un, signalant que le programme touchait à son but.
 Lire aussi :   « Le grand dessein du régime de Kim Jong-un se dévoile »
En réponse, l’administration Trump avait tout fait pour que les sanctions les plus fermes soient imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies au régime nord-coréen et elle avait multiplié les déclarations menaçantes. A l’époque, rappelait le 19 avril M. Moon, « l’ombre de la guerre menaçait la péninsule coréenne ». Le changement a été amorcé par le discours du Nouvel An de Kim Jong-un, qui a ouvert la voie au dialogue. La reprise des discussions a été facilitée par les efforts de Moon Jae-in, qui a toujours plaidé en faveur des négociations.
Depuis, les rencontres symboliques se multiplient. La sœur de Kim Jong-un, Kim Yo-jong, a ainsi participé, le 9 février, à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud. Début mars, une délégation du Sud menée par le conseiller à la sécurité nationale Chung Eui-yong s’est rendue à Pyongyang. C’est à cette occasion que les sommets ont été évoqués. Surtout, a-t-on appris cette semaine, le directeur sortant de la CIA, Mike Pompeo, nommé récemment par Trump à la tête de la diplomatie américaine, a rencontré le numéro un nord-coréen les 30 mars et 1er avril.
M. Chung a également négocié la mise en place de la première ligne de communication directe entre Moon Jae-in et Kim Jong-un. Elle a été inaugurée le 20 avril. MM. Moon et Kim devraient s’entretenir par ce biais avant leur sommet.
Outre le nucléaire, Séoul aimerait profiter des rencontres à venir pour véritablement mettre fin à la guerre de Corée (1950-1953) en parvenant à un traité de paix entre les deux Corées et avec les Etats-Unis. Le conflit s’est en effet arrêté sur un armistice signé uniquement par la Corée du Nord et les Etats-Unis, en l’absence de tout représentant du Sud.
« Nous devrons faire preuve de beaucoup d’imagination et trouver des solutions innovantes pour faire des sommets un succès et ne pas répéter les erreurs du passé », a déclaré M. Moon. « Nous aimerions assurément assister à la fin officielle de l’armistice. C’est quelque chose que nous soutiendrons », déclarait le même jour la porte-parole du secrétariat d’Etat américain, Heather Nauert.


LE MONDE |  •  Par 

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