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mardi 17 avril 2018

Turquie: Erdogan et ses rêves de pleins pouvoirs


En Turquie, le 16 avril 2017, le président Recep Tayyip Erdogan remportait son référendum qui doit lui permettre de transformer la Turquie en régime présidentiel et qui lui donne encore davantage de pouvoirs.
On peut dire que Erdogan est aux commandes et ce, plus que jamais. D’abord parce qu’il est de retour à la tête de son parti politique l’AKP, alors que c’était auparavant interdit par la loi. Mais surtout, la réforme constitutionnelle lui donne une large série de nouveaux pouvoirs, entre autres celui de pouvoir gouverner par décret dans plusieurs secteurs législatifs.
La réforme l’autorise aussi à apposer son veto sur certaines décisions du parlement lorsque les décrets présidentiels ne sont pas autorisés et aussi de décréter l’état d’urgence. En clair, c’est un système présidentiel fort, avec très peu de contre-pouvoirs   pas assez de contrepouvoirs disent à la fois, les opposants à Recep Tayyip Erdogan et aussi bon nombre de constitutionnalistes…
Enfin, c’est une réforme qui va encore plus loin puisque c’est le président, avec le Parlement, qui va nommer la plupart des membres du Conseil supérieur de la magistrature, donc la présidence sera dorénavant directement impliquée non seulement au niveau législatif, mais aussi judiciaire, dans le choix des juges qui sont nommés à la tête des tribunaux du pays.

Des « failles » dans la machine
L’opposition est très affaiblie : le principal parti d’opposition le CHP ne parvient pas vraiment à inquiéter le pouvoir, l’opposition prokurde est décimée par les arrestations. L’extrême droite est divisé entre partisans et adversaires de Recep Tayyip Erdogan. Donc une opposition faible, une machine administrative et politique sous contrôle quasi absolu de l’AKP le parti du président turc. Le seul talon d’Achille potentiel du pouvoir turc est peut-être l’économie, puisqu’on s’attend à une période très difficile pour le pays dans les prochains mois, la monnaie turque a d’ailleurs déjà perdu beaucoup de valeur face au dollar et à l’euro.
C’est peut-être ce qui pourrait inquiéter le palais présidentiel : si la mauvaise situation économique devait toucher directement le portefeuille des ménages turcs à quelques mois des prochains scrutins, ce serait dangereux alors que l’AKP depuis son arrivée au pouvoir doit sa popularité notamment, à l’amélioration du niveau de vie et du pouvoir d’achat de la population turque.
Une transformation incomplète
C’est à compter du prochain mandat présidentiel que certaines réformes constitutionnelles vont officiellement entrer en vigueur. C’est un scrutin vital pour le président turc, selon la nouvelle loi, il pourrait maintenant se présenter encore deux fois et donc gouverner jusqu’en 2029. Il aurait 75 ans…
On le voit aujourd’hui, Recep Tayyip Erdogan est quasiment en campagne, il tient des rassemblements publics presque tous les jours. Son éventuelle victoire serait sa véritable consécration, ça serait aussi la confirmation qu’il serait au pouvoir en 2023, pour le centième anniversaire de la République turque   c’est la date choisie par le pouvoir pour la naissance de la « Nouvelle Turquie », une Turquie conservatrice, pieuse, à l’image du président.

En somme, la présidentielle de l’an prochain est le prochain objectif pour Recep Tayyip Erdogan, à tel point qu’il pourrait bien vouloir anticiper ce scrutin pour régler le plus rapidement possible la question de sa réélection.

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